Vous n'en pouvez plus. Minou vient encore d'uriner sur le canapé et Minette vous a mordu la main alors que vous vouliez juste lui faire une caresse. Cette fois c'est décidé, vous allez consulter un comportementaliste ; votre animal vous parle et vous ne comprenez rien, il vous faut un intermédiaire !
... Mais s'il y avait un point à vérifier avant ?
Imaginez : vous avez mal aux pieds, vous ne pouvez vraiment plus marcher sans souffrir.
Le vendeur de chaussures va, en toute bonne foi, vous préconiser de changer de chaussures. Des supers chaussures de marche très confortables.
En soi, le conseil pourrait être adapté.
Après réflexion, et avant de changer de chaussures, vous décidez de filer chez votre médecin. Juste au cas où. Celui-ci vous prescrit une radio et il apparaît que vous avez finalement une fracture de fatigue (c’est un exemple, vous pouvez très bien avoir d’horribles champignons !). On le voit bien, le changement de chaussures (même les plus belles et ergonomiques possibles) n’aurait pas suffi à régler votre problématique.
Eh bien, dans mon métier, c’est pareil !
Des éliminations hors du bac à litière, des conduites agressives ou tout autre changement brutal de comportement chez votre animal peuvent très bien avoir une cause comportementale et, dans ce cas, je peux effectivement vous aider en tant que comportementaliste.
Mais au préalable, il est important d’explorer la piste vétérinaire afin de s’assurer que des douleurs ou une maladie ne sont pas à l’origine du comportement gênant de votre loulou préféré. Tout simplement parce que les recommandations que je pourrais vous faire (même les plus fantastiques qui soient) ne donneront pas leur pleine efficacité si le comportement de votre chat a finalement une cause médicale non traitée.
Il arrive donc régulièrement (bon, ok, à chaque appel relatif à une problématique en fait) que je pose la question fatidique : « Avez-vous consulté votre vétérinaire sur cette problématique ? ». Vous êtes prévenus :)
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